Tout savoir sur le carnet de réussites 

Carnet de réussites : le cadre officiel

Publié au Bulletin Officiel le 24 juin 2021, le programme d’enseignement de maternelle de 2021 est venu remplacer celui de 2015.
Nous vous avions déjà proposé un résumé de chacun des domaines dans de précédents articles consultables ici :

Au cycle 1, les domaines donnent des repères aux enseignants, mais contrairement aux cycles 2 et 3, il n’y a pas de durée d’enseignement imposée pour chaque discipline. La proposition et l’affichage d’un emploi du temps permettent à l’enseignant d’apprendre aux enfants à se repérer dans le temps, mais il ne représente pas un repère imposé.

Quels outils sont demandés aux enseignants de maternelle ?

Les deux repères obligatoires que doivent rendre les enseignants de maternelle sont :

  • Le carnet de suivi des apprentissages,
  • La synthèse des acquis de fin de grande section.

Ces deux outils ne sont pas destinés à la même cible. Dans cet article, nous vous parlons uniquement du premier.

À qui est destiné le carnet de suivi des apprentissages ?

Le carnet de suivi des apprentissages est destinée aux familles (ou aux représentants légaux). Ce carnet regroupe les progrès des élèves et assure le suivi de leur progression tout au long de la maternelle.
Il permettra aussi de faire le lien entre chaque année du cycle 1 et sera donc conservé de la petite à la grande section.

Quand le donner aux familles ?

Aucune fréquence n’est mentionnée dans le repère proposé par Eduscol. Généralement, les classes le distribuent deux fois par an.

A quoi doit-il ressembler ?

Le format est libre, mais une cohérence est néanmoins recherchée au sein de l’école. Ainsi, nombreuses sont les circonscriptions à exiger un format commun pour le cycle. Les enseignants doivent donc, au cours d’une réunion de cycle, trouver un format qui sera accepté par l’ensemble des enseignants du cycle.

Carnet de suivi des apprentissages : repères pour bien l’utiliser

Les points communs :

  • Son format : comme nous l’avons vu plus haut, le format est libre. Il peut être compilé de façon manuelle ou réalisé grâce au numérique.
  • Le contenu de sa première page : elle comporte généralement le nom et le prénom de l’enfant, son niveau, son école, le nom de l’enseignant(e), sa photo ou un dessin lui appartenant.
  • Son partage : unique, ce compagnon peut aussi être envoyé, distribué ou présenté aux familles (ou représentants légaux).
  • Son nom : il varie d’une école à l’autre (carnet des fiertés, carnet des progrès, carnet des réussites…). Pour l’Éducation Nationale, la formulation exacte est « carnet de suivi des apprentissages ».

Les points de vigilance :
Au-delà de son appellation, les points incontournables à respecter sont les suivants :

  • Il ne doit en aucun cas être un tableau d’items à cocher.
  • Il doit être personnalisé par élève.
  • Il ne doit pas être le reflet de ce que sait ou non faire l’élève.

Ce livret regroupe uniquement ses réussites et permet de suivre l’évolution de celles-ci.

Les enjeux :
L’enfant doit être conscient que ce livret lui appartient.
L’enseignant pourra en faire prendre conscience à l’élève en le faisant verbaliser ce qu’il vient de réussir, et lui faisant comprendre qu’il maîtrise un nouveau savoir et qu’il peut l’ajouter à son livret de réussites.
Ainsi, l’enfant pourra être sollicité pour venir le compléter, ou idéalement venir suggérer un ajout de sa propre initiative.
Il permet de faire prendre conscience à chaque élève qu’il maîtrise un nouveau savoir.
L’enjeu, dans un cycle où la place du langage est primordiale, est que ce carnet soit un véritable outil de communication. L’enfant pourra alors expliquer comment il a su faire, ou comment il s’est amélioré depuis sa précédente réussite.
Favorisant la confiance en soi, ce livret permet aussi de faire prendre conscience à l’enfant de sa progression.

L’exemple KidoO : pourquoi avoir recourt à un carnet de suivi des apprentissages numérique ?

Nous avons pu constater que cette tâche de suivi des élèves n’est pas facile en classe. Au-delà de la prise de photo par l’enseignant, la compréhension, l’interprétation avec l’élève de la réussite photographiée et la phase de compilation sont souvent très chronophages pour l’enseignant.
En utilisant une application numérique, vous n’aurez pas besoin de trier les photos. En effet, après avoir pris en photo une réussite via une tablette ou un smartphone, l’enseignant peut l’attribuer directement à un ou plusieurs élèves. La réussite est personnelle mais la réalisation est parfois collective, comme le fait de savoir chanter avec ses camarades.
L’enseignant peut directement lier la photo à un domaine et à un sous-domaine. Ainsi, il n’aura pas besoin de s’atteler à trier les photos après l’impression de celles-ci, car elles seront déjà classées dans le domaine choisi.
Enfin, si l’enseignant souhaite aller plus loin, il peut également saisir un commentaire en lien avec la photo de la réussite.
Le numérique permet à l’enseignant de reprendre là où il s’est arrêté. Il pourra donc, a posteriori, venir compléter la saisie déjà effectuée. Cela permet un formidable gain de temps.

Comment ça fonctionne ?
Par défaut, l’outil propose une programmation d’observables réalisée en accord avec le B.O n°25. Elle contient plus de 600 observables répertoriés. L’entrée se fait par les attendus de fin de cycle 1 et par domaine.
La place de la socialisation est grande et le savoir-être de l’élève n’apparait plus désormais dans un domaine comme ce fut le cas dans les programmes avant 2015. Les compétences qui s’y rapportent sont considérées comme fondamentales par le Ministère, qui les voit comme des piliers de l’école maternelle. KidoO a donc fait le choix d’ajouter cette partie au sein d’un onglet dédié appelé Les piliers du cycle 1.

La programmation d’observables KidoO

Les observables se présentent sous forme de regroupements par domaine, et non de listes à cocher, et sont souvent le reflet de ce que l’élève pourra accomplir en classe, en lien avec les attentes de fin de cycle. Un observable peut être constaté dans différents domaines, surtout en maternelle où la transdisciplinarité est la norme. Certains apparaissent donc dans plusieurs domaines.

La personnalisation de l’application

KidoO offre une proposition clé en main. L’enseignant pourra, avant l’utilisation en classe, relire cette programmation d’observables pour s’assurer qu’elle est en adéquation avec ses choix pédagogiques. Il lui sera cependant très facile de venir la compléter, la modifier ou l’ajuster.

Le suivi d’une année sur l’autre simplifié

Un des avantages de KidoO est d’assurer le suivi d’une année sur l’autre et de ne perdre aucune donnée. En effet, les carnets de suivi des apprentissages sont conservés au sein de l’application pour permettre un transfert du dossier à l’enseignant du niveau supérieur en fin d’année scolaire.
Si vous êtes plusieurs à vouloir tenter l’aventure KidoO au sein de votre école, n’oubliez pas de vous rattacher au même code structure pour pouvoir réaliser ce transfert.
Assez parlé… Vous devez vous demander à quoi ressemble ce super carnet de suivi des apprentissages conforme au RGPD et approuvé par le Ministère de l’Éducation Nationale ? Nous vous montrons ici un carnet au format PDF semblable à ceux que vous pourrez envoyer aux familles (ou représentants légaux) : les réussites de Joséphine.
Si vous préférez inviter les familles à consulter les réussites de vos élèves, sachez qu’un accès est configurable en ligne. Ainsi, utiliser KidoO est aussi adopter une démarche éco-responsable.

TÉLÉCHARGER LE CARNET AU FORMAT PDF